Après un bel été, voici un automne magnifique. Nous vous souhaitons une excellente rentrée.
Voici un compte rendu de notre assemblée générale du 7 Août et en particulier le rapport moral de notre président, Monsieur Bernard Lefebvre.
Rapport moral du président de l’Aspen.
L’année qui vient de s’écouler depuis notre dernière assemblée générale a été riche en activités.
En effet, le conseil d’administration s’est réuni à sept reprises, notamment pour évoquer :
– le nouveau PLU(plan local d’urbanisme)
– le projet de parc éolien off-shore
– les travaux de la rue François Bougouin
– les relations avec plusieurs organismes semblables au nôtre
– la préparation, puis les conclusions à tirer de notre cocktail du 30 mai 2014
– la préparation de notre assemblée générale
Nous participons également aux réunions de l’AVAP, ainsi que de la commission consultative des services publics locaux de Cap Atlantique.
Nous ne commenterons pas plus avant le plan local d’urbanisme, pour lequel nos principales demandes ont été entendues. Nous restons soucieux qu’un document puisse exposer à tous les riverains concernés les conséquences de la création de l’AVAP.
Le projet de parc éolien off-shore est toujours au stade des contestations juridiques engagées par deux associations voisines (le GRSB et défense de la mer), mais aussi par 13 particuliers, dont certains membres de l’Aspen.
Nous suivons attentivement l’évolution de ce dossier et allons prochainement comparer le projet technique des promoteurs avec les normes européennes applicables à ce type d’installation.
Les données économiques des projets off-shore évoluent et nous gardons un espoir raisonnable, que les initiateurs soient amenés à revoir leur copie. Je répondrai à vos questions si certains souhaitent plus d’éclaircissements, y compris sur les promesses d’emplois dans la basse Loire ou sur la durée d’amortissement de ses installations.
Enfin, la justice reconnaît (tribunal administratif de Rennes le 16 mai 2014) que les constructions ne peuvent par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier être de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants du site, aux paysages naturels ou urbains. Cette décision annule en conséquence l’arrêté préfectoral accordant un permis de construire de quatre éoliennes de 146 m de hauteur à Nivillac, qui auraient été visibles depuis le parc de la Brière, distant de 14 km. La presse n’a pratiquement pas parlé de cette décision. Je vous rappelle, que les éoliennes off-shore mesurent 175 m de haut !
Mais un événement important devrait intervenir d’ici la fin de l’année 2014 : le lancement de l’enquête d’utilité publique. Toutes les communes concernées devront se positionner et nous voulons croire, Monsieur le Maire, que celle du Pouliguen s’élèvera contre le positionnement du parc éolien à 12 km des côtes, alors que la zone d’implantation prévue à l’origine permettrait de l’implanter au-delà du banc de Guérande, c’est-à-dire à 22 km.
Les travaux de la rue François Bougouin, attendus depuis plus de sept ans, c’est-à-dire depuis que le conseil général a versé à la municipalité du Pouliguen une indemnité destinée à couvrir les frais de réfection de la chaussée, auraient dû être un motif de satisfaction pour les riverains. Hélas, l’inorganisation de ce chantier a abouti à un mécontentement général. Comment justifier les interruptions de 15 jours, puis de trois semaines, sans aucune intempérie ? Comment justifier que les riverains du parvis et de la rue de la Chapelle n’aient pas pu accéder à leur maison, mais ont dû supporter des semaines de poussière, secondaires à une chaussée en terre rendue à la circulation. Que dire du rond-point « carré » de Toullain ? Pour cette opération, nous avons pu constater et déplorer qu’il n’y avait « pas de pilote dans l’avion ».
Par ailleurs, nous avons été amenés à consulter nos adhérents par écrit et à l’occasion de notre réunion du 30 mai, pour connaître leur avis sur la poursuite des travaux dans cette rue.
La synthèse des réponses est très claire :
Les adhérents revendiquent la limitation de la vitesse sur toute la rue et ce jusqu’à l’école de voile. La chose est facile et peu coûteuse et nous entendrons la réponse de Monsieur le maire à ce sujet. Par contre, à une très large majorité, vous excluez une piste cyclable séparée de la chaussée, qui aurait pour conséquence la limitation du stationnement à un seul côté et de rendre nécessaire la mise en sens unique de la rue.
Les travaux eux-mêmes ont fait l’objet de nombreuses critiques totalement justifiées : durée des travaux, manque de coordination, conséquences collatérales : coupures d’électricité, de gaz, de téléphone, détérioration des chaussées avoisinantes.
Enfin, les adhérents s’élèvent contre l’aspect trop luxueux du rond-point de Toullain, en soulignant l’aberration, après les travaux importants d’enfouissement des câbles, de voir la ville de La Baule être autorisée, au musée Boesch, de passer en aérien un gros câble au-dessus de la chaussée, qui vient d’être entièrement refaite. Faudra-t-il rouvrir la chaussée pour enfouir ce câble ?
Enfin, vous auriez souhaité, à juste titre, qu’à l’occasion de ces travaux, une recherche soit faite avec cap Atlantique sur la nature des effluents rejetés sur la plage de Toullain : leur couleur et leur odeur confirment, s’il en était besoin, qu’il ne s’agit pas exclusivement d’eau pluviale.
Pour l’avenir, vos demandes sont claires :
– priorité à la propreté et à l’entretien des voies existantes
– vitesse limitée à 30 km/h sur toute la rue François Bougouin, avec panneaux visibles, dont certains pédagogiques
– piste cyclable simplement marquée au sol
– limitateur de vitesse peu coûteux au carrefour avec l’avenue du Docteur Sourdille
– conservation du caractère champêtre de la rue François Bougouin après le nouveau rond-point
Enfin, nous avons multiplié les contacts avec les associations voisines en particulier PROSIMAR (Sainte-Marguerite) et l’APSVP (protection du vieux Pornicher) . Nous avons bon espoir d’arriver, dans les prochains jours, à la création d’une fédération de toutes ces associations défendant la baie.
Nous avons également échangé avec la Fondation du Patrimoine, qui peut aider pour obtenir une réduction d’impôts, lors de travaux dans des immeubles caractéristiques ou implantés dans l’aire de l’AVAP. Nous avons aussi pris contact avec la société pour la protection des paysages et de l’esthétique en France, créée en 1901, qui nous a proposé son appui dans notre combat contre les éoliennes à proximité de nos côtes.