ASPEN Le Pouliguen

Association pour la protection et l'embellissement du site de Penchâteau et de la Côte Sauvage du Pouliguen

Compte rendu de la réunion du 12 janvier 2023 sur la ‘Charte de l’Arbre’: Stratégie Municipale

  • Présents :
  • LE MAIRE
  • M. Hervé HOGOMMAT, Adjoint à l’urbanisme
  • M. Guillaume BUCHANIEK, Directeur des Services Techniques et Développement Urbain
  • Mme Elaine  DUCLOS, Responsable du Service Urbanisme
  • MM Didier CHAUSSONNIERE et Pierre André QUEMARD, représentant l’ASPEN
  • Association DECOS
  • Comité consultatif des Sages
  • Association Jardin partagé et pédagogique de Cramphore
  • Association pour la protection du quartier de la place des Puits

Monsieur Le Maire ouvre la séance, évoque le travail réalisé par l’ASPEN et l’ancienne Municipalité. Il fait distribuer un document papier comportant 3 chapitres :

1 – l’arbre et la Ville du Pouliguen

2 – l’arbre et la stratégie municipale

3 – des objectifs aux engagements (les pages concernant ces points ne sont pas jointes au document fourni.

                                  M. BUCHANIEK présente les points 1 et 2.

1 – L’arbre et la Ville du Pouliguen

L’arbre est au cœur de la Ville. C’est une richesse collective qui répond à un besoin de nature de la population.

L’arbre améliore et protège la structure des sols. Il participe à la diminution de CO²  et produit de l’oxygène. Il est anti-bruit, régule les températures et l’humidité de l’air. Il joue un rôle important sur le confort et la santé des citadins.

Il est nécessaire pour de nombreuses espèces d’insectes, d’oiseaux, de mammifères, de plantes car il remplit le rôle d’habitat et de nourrissage.

L’arbre façonne le paysage urbain et contribue à la qualité de vie en ville.

La concentration d’espaces boisés constitue un atout pour la ville car il renforce son attractivité.

L’arbre est un être vivant et fragile qui réagit aux agressions par des processus qui lui sont propres et souvent méconnus. Cette méconnaissance génère des actions humaines inappropriées sur l’arbre. L’arbre en milieu urbain subit des contraintes qu’il ne connaît pas en forêts. Les conditions de plantations jouent un rôle déterminant dans sa croissance. Le choix d’espèces inadaptées obèrent leur développement futur. En ville, un arbre ne vit pas plus de 50 à 80 ans.  

Le patrimoine arboré sur le domaine public communal est de 3 200 arbres composés essentiellement de pins, cyprès et de chênes verts (recensement fait, il y a 10 ans, dans le cadre de l’étude « AUBEPINE »)

L’arbre peut être aussi une source de dangerosité lorsque sa structure est altérée (champignons, bois mort, faiblesse d’ancrage racinaire, travaux de voirie à proximité.

L’arbre est un patrimoine collectif de valeur. Il est au cœur de la politique pouliguennaise.

La Ville du POULIGUEN est bordée par 2 milieux naturels exceptionnels, au nord, les marais salants, au sud, l’océan atlantique. Elle dispose d’un PADD (Plan d’Aménagement et Développement Durable) qui fixe les objectifs :

  • protection des espaces naturels remarquables
  • présentation des pôles annexes de biodiversité
  • préservation des écosystèmes
  • préservation de la qualité des eaux

La gestion de l’arbre constitue l’une des préoccupations majeures de la Ville du POULIGUEN.

La Municipalité souhaite prendre en compte les enjeux paysagers.

Le PADD permet à la Ville d’offrir aux habitants des paysages de qualité accessibles à tous. Une politique responsable doit être mise en place pour réussir l’intégration des arbres dans les infrastructures urbaines et choisir les solutions techniques disponibles pour assurer durablement compatibilité et développement des arbres en zone urbaine. Enfin, il faudra choisir les essences adaptées en fonction des aléas techniques et climatiques.

La volonté de la Municipalité est de mobiliser l’ensemble des acteurs publics ou privés par la signature de la Charte qui définira les bonnes pratiques à mettre en œuvre. Cette Charte ne sera pas un document figé. Elle a pour vocation de s’inscrire dans la durée, de s’enrichir et de se renouveler afin de s’adapter aux évolutions dans une logique de gestion durable.

2 – L’arbre et la stratégie municipale

1

La Ville assure le renouvellement progressif des arbres morts et accroît son patrimoine arboré en plantant de nouvelles espèces. Elle encourage l’utilisation de plantes adaptées aux conditions du territoire. Elle s’applique à diversifier les essences, tout en gardant la possibilité d’user d’une large palette végétale sans à priori.

Les critères principaux sont :        

                  . adaptation au climat, au sol, forme et volume à l’âge adulte ; son attrait, sa place dans le paysage, sa résistance aux parasites et aux maladies, son intérêt écologique (habitat et nourriture pour les espèces animales).

2

Un budget de 60 000 euros annuel est consacrée au remplacement des arbres morts ainsi qu’à la réalisation de nouvelles plantations. En moyenne, une centaine d’arbres est plantée, chaque année, sur la commune. Les interventions de taille sont nécessaires mais ne sont pas systématiques.

Il faut satisfaire les besoins humains tout en respectant les exigences vitales de l’arbre.

Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) et le SPR (Site Patrimonial Remarquable) incluent des protections environnementales.

La Charte pourrait comporter des annexes portant sur un barème d’évaluation de la valeur d’un arbre, sur un cahier d’exécution des chantiers (document à l’usage des entreprises non communiqué aux participants), à proximité des arbres destinés prioritairement aux professionnels.

Enfin, une bonne communication auprès du public est nécessaire pour éviter les réactions hostiles ou injustifiées et d’inciter les administrés à respecter les arbres.

3 – Objectifs et engagements

Ils feront l’objet d’une réunion ultérieure. Les associations présentes sont invitées à présenter leurs propositions pour le 23 janvier 2023 (cf diagramme Charte de l’arbre présentée à la réunion du 12 janvier 2023 qui va nous être transmis par mail).

         1) le plan canopée à mettre en œuvre pour 2026 

       2) deux associations ont suggéré de se rapprocher de l’Office National des Forêts (Administration de l’Etat.

                                               Pierre-André Quemard/Didier Chaussonnière